Sommeil de l’enfant : bien dormir et bien grandir

Des solutions naturelles et de bonnes habitudes à adopter pour favoriser et préserver le sommeil de son enfant selon son âge.

Introduction

Dès la naissance, l’enfant adopte un rythme de vie qui va évoluer constamment jusqu’à l’adolescence puis encore jusqu’à l’entrée dans l’âge adulte.

Le sommeil de l’enfant est donc conditionné par de nombreux paramètres qui vont bien au delà de l’environnement et qui ne reflètent pas uniquement les habitudes que lui donnent ses parents.

Les troubles du sommeil chez l’enfant peuvent être perçus dès les premiers mois si le petit n’arrive pas à s’endormir à une heure régulière ou s’il se réveille très souvent durant la nuit. Des terreurs nocturnes peuvent être la cause de problèmes de sommeil récurrents et cacher des problèmes bien plus importants.

Pourquoi mon enfant doit-il bien dormir ?

Le manque de sommeil peut être la cause de problèmes de santé futurs, de retards de développement et d’un mal-être récurrent. Le sommeil est d’abord indispensable à la croissance et au développement du cerveau. Un enfant qui dort bien se concentre plus facilement sur ses activités d’éveil puis sur son apprentissage scolaire. Parce que le taux d’hormones peut être affecté par la fatigue et le manque de repos, un risque de surpoids, voire d’obésité, existe également. Un enfant fatigué va réclamer à manger plus souvent et en plus grande quantité.

Autre constat à prendre en compte : le sommeil renforce la réponse immunitaire et aide l’enfant à se battre plus efficacement contre la maladie. Les risques de diabète et d’hypertension sont diminués à l’âge adulte. Ce sont autant de raisons qui incitent les parents à prendre soin du sommeil de leur enfant et à leur donner dès la naissance des habitudes pour mieux dormir.

Sommeil de l’enfant : bien dormir et bien grandir
Sommeil de l’enfant : bien dormir et bien grandir

Combien de temps doit dormir mon enfant ?

Bien installé dans son lit, l’enfant va prendre ses marques, se sécuriser et finalement laisser le sommeil l’emporter. Dans la journée, les siestes sont bienfaisantes surtout durant les premiers mois de la vie et jusqu’à l’âge de 5 à 6 ans en fonction de l’enfant. Ce temps de sommeil permet de récupérer des efforts fournis. Un manque de sommeil va inévitablement amener de l’énervement, des pleurs, de la fatigue nerveuse et du stress tant pour l’enfant que pour ses parents. Durant la nuit, l’enfant va passer par différents cycles de sommeil, exactement comme l’adulte.

Plusieurs phases sont identifiées par les experts :

  • le sommeil lent qui représente une phase d’apaisement : l’enfant dort plus ou moins profondément.
  • le sommeil paradoxal qui est la phase des rêves. L’activité cérébrale est durant plusieurs minutes particulièrement intense.

Ces phases de sommeil vont se succéder tout au long de la nuit. Chaque cycle, c’est-à-dire une phase de sommeil paradoxal suivie d’une phase de sommeil lent et lent profond pour le nourrisson, se reproduit jusqu’à 6 fois dans la nuit.

Concernant le nouveau-né, les spécialistes parlent plutôt de sommeil agité et de sommeil calme.

Bien plus complexe, le cycle d’un grand enfant associe une phase de sommeil lent très léger, une phase de sommeil lent léger, une phase de sommeil lent profond puis très profond et une phase de sommeil paradoxal.

En cas de réveils nocturnes chez un enfant de 4 mois et plus, les cycles sont perturbés et l’enfant rencontre des difficultés pour rester éveillé en journée. Pour les cas les plus graves de troubles du sommeil, on parle de dyssomnie ( carences en sommeil suite à des insomnies chroniques qui reviennent très régulièrement, excès de sommeil ou troubles du rythme circadien ) et de parasomnie ( somnambulisme ou autres comportements anormaux survenant durant le sommeil ). Attention, jusqu’à 3 mois, le nourrisson se réveille en moyenne toutes les 3 à 4 heures pour manger : la quantité absorbée par un un biberon n’est pas suffisamment importante pour tenir toute la nuit. Dans ce cas là, il ne s’agit pas d’un trouble du sommeil.

Bien dormir pendant la nuit en prenant de bonnes habitudes avant et au moment d’aller se coucher contribue sans aucun doute à un meilleur équilibre. Le sommeil de l’enfant se gère en fonction de son âge mais aussi de son caractère, de sa physionomie ou encore de la culture de son pays de résidence. Concernant la durée, le temps de sommeil diminue peu à peu et passe de 20 heures à la naissance à une douzaine d’heures quelques mois après. Seule la sieste de l’après-midi est maintenue.

Finalement, combien de temps mon enfant doit-il dormir exactement selon son âge ?

  • Après les trois premiers mois et jusqu’à un an, un enfant a besoin de 12 à 16 heures de sommeil pour récupérer
  • De 12 mois à 24 mois, le temps de sommeil va varier de 11 à 15 heures, siestes comprises
  • Entre 36 mois et 5 ans, le minimum de sommeil est de 10 heures avec ou sans sieste
  • De 6 ans à la pré-adolescence, c’est-à-dire jusqu’à 11 – 12 ans, le nombre d’heures de sommeil requises est au minimum de 9
  • Enfin, dès l’adolescence, le temps de récupération varie de 8 à 10 heures.

Un garçon dort dans son lit avec son doudou, une peluche qui représente un singe.

Comment faire pour que mon enfant puisse bien dormir ?

Le sommeil de l’enfant repose sur un grand nombre de facteurs et varie aussi en fonction des événements ayant eu lieu dans la journée. Un enfant excité a toujours plus de mal à s’endormir. Il en sera de même s’il est perturbé ou préoccupé. Il est alors important de lui parler à cœur ouvert et de prendre le temps de le rassurer. On le comprend aisément : les changements brutaux et les événements imprévus sont sources de déséquilibres, surtout s’ils ne sont pas compris. Des adaptations seront peut-être alors nécessaires pour aider l’enfant à se créer de nouveaux repères.

Pour tous, et quelque soit l’âge, certaines règles doivent également être mises en place comme éviter de jouer à un jeu vidéo, de visionner son portable ou d’écrire sur sa tablette durant l’heure précédant le coucher. Les écrans de télévision sont également à bannir. Le but est d’éviter les lumières bleues et les appareils électroniques sources de stress et pouvant engendrer des cauchemars ou des terreurs nocturnes. A l’aise dans un beau pyjama et dans des draps fraîchement lavés, serein et tranquille dans une chambre bien isolée du bruit, le petit va s’habituer à l’heure d’endormissement et profiter des différentes phases de sommeil nécessaires à son repos et à son réveil en pleine forme.

Conseil n°1 : créer un rituel

Certains enfants ont besoin d’un petit rituel pour s’endormir. Il peut s’agir d’écouter une histoire lue par maman ou papa, d’un câlin avec les doudous ou simplement de se laisser bercer par des sons de la nature ou une musique douce en regardant des petits personnages tourner sur un portique. Le sommeil de l’enfant va arriver plus rapidement si son esprit est apaisé, s’il reste calme et concentré sur son rituel du coucher.

Plus tard, l’enfant pourra continuer cette routine sans avoir l’un de ses parents à proximité : il pourra lire seul, regarder un magazine ou faire un puzzle par exemple durant une petite demi-heure avant l’extinction des lumières.

Établir un planning et l’expliquer en détail à l’enfant va permettre de mettre en place un rituel amenant doucement vers le sommeil. Le petit doit savoir à quelle heure mettre son pyjama et à quelle heure se mettre au lit. Son esprit va s’y habituer et l’hormone du sommeil : la mélatonine sera ainsi sécrétée au bon moment.

Conseil n°2 : respecter les horaires de coucher

L’heure du coucher doit être fixée différemment selon l’âge des enfants. Il peut arriver, dans une même famille, que les enfants se couchent à une heure d’intervalle. Dans tous les cas, il convient de conserver cette habitude pour que l’enfant trouve et garde ses repères. L’endormissement sera ainsi plus facile et le sommeil arrivera naturellement. En semaine ou le week-end, en période scolaire comme durant les vacances, l’heure du coucher doit rester la même. Dans le cas contraire, un temps de réadaptation sera nécessaire. Prenez aussi l’habitude de vérifier le cartable suffisamment tôt, avant le dîner par exemple, pour éviter de retarder l’heure du coucher.

Concernant la sieste, elle est naturelle et bienfaisante pour les enfants de moins de 6 ans. Au delà, trop dormir en journée peut repousser l’heure d’arrivée du sommeil le soir et inciter l’enfant à se coucher plus tard. Si votre petit s’endort régulièrement en journée, se sent particulièrement fatigué, ronfle ou paraît avoir des difficultés à respirer lorsqu’il est en position couchée, il est conseillé de prendre rendez-vous avec son médecin traitant ou son pédiatre.

Conseil n°3 : adapter le lit et la literie à l’âge de l’enfant

Comme l’adulte, l’enfant a besoin d’un lit de qualité et d’une literie adaptée. Attention d’abord aux dimensions du couchage pour que l’enfant se sente en sécurité mais sans être à l’étroit.

A la naissance, berceau et couffin conviennent idéalement. Parmi les nouveautés, les cododos et berceaux de chevet permettent de rassurer l’enfant en le gardant près de soi. L’allaitement est notamment facilité par cette méthode. Pratique pour les parents, la solution du cododo évite de se lever durant la nuit.

Lit parapluie et lit à barreaux protègent le petit enfant jusqu’à 3 ans. Ensuite, le lit évolutif peut être la solution. Pensez à installer une barrière de sécurité si le lit prévu n’en possède pas.

A partir de 6 ans, un couchage une place s’impose.

Pour un soutien parfait de la colonne vertébrale et de la nuque, privilégiez un matelas et un sommier neufs. Une literie adaptée est une literie qui correspond bien au poids et à la taille de l’enfant : en équilibrant sommier et matelas, en associant les technologies, son bien-être est garanti durant de nombreuses nuits. Misez aussi sur un oreiller confortable, bien douillet qui soulage aussi la nuque.

Mon conseil d’énergéticien :
Pour mieux dormir :

  • Mettre un bol de gros sel magnétisé sous le lit de votre enfant ou à côté de lui. Il captera les énergies négatives qui peuvent perturber son sommeil. Le remplacer régulièrement.
  • Placer une tourmaline brute sous son lit ou à côté de lui.
  • Glisser un Grand Huit Sacré de Lila Rhiyourhi sous son matelas. Son onde de forme nettoiera les plans énergétiques pollués qui perturbent votre enfant et harmonisera ses nuits si il a tendance à faire des cauchemars.

Conseil n°4 : traiter les coliques

Les problèmes de digestion sont courants chez les nouveaux-nés. En buvant leur biberon, de nombreux bébés ingèrent de l’air. Malgré les progrès réalisés par les fabricants, les coliques restent un des soucis majeurs jusqu’à l’âge de 6 mois. Pour les aider à se libérer des troubles digestifs et autres perturbations pouvant affecter les cycles de sommeil, la solution consiste à leur permettre de se relaxer profondément.

Un magnétiseur peut aider à divers niveaux : en guidant l’enfant pour qu’il puisse se débarrasser des influx négatifs générés par le manque de sommeil mais aussi en lui transmettant son fluide pour lui permettre de se libérer des blocages qui l’empêchent de digérer correctement. L’énergéticien intervient toujours en respectant une éthique rigoureuse et seulement en complément d’un traitement médical prescrit par un médecin généraliste ou un spécialiste.

Conseil n°5 : purifier sa chambre

La purification du lieu de vie chasse toutes les énergies négatives : le sommeil de l’enfant est amélioré dès la première nuit. Si le petit souffre de terreurs nocturnes, c’est peut-être parce qu’il ressent une présence négative, une entité qui le gêne. Là encore, le magnétiseur peut vous aider en pratiquant à distance un protocole de purification et d’harmonisation particulièrement puissant. Les troubles de sommeil de votre enfant pourront être rapidement harmonisés grâce à ses compétences énergétiques.

Le nettoyage énergétique en profondeur réalisé de manière régulière favorise l’apaisement des tensions. L’atmosphère paraît plus légère, débarrassée des impuretés qui la rendaient pesante et malsaine.

Mon conseil d’énergéticien :
Pour purifier la chambre de votre enfant :

  • Une fois par mois, un vendredi soir par exemple, déposez du gros sel magnétisé partout sur le sol de la chambre de votre enfant après son coucher. Laissez le toute la nuit par terre et ramassez le au petit matin avant qu’il ne se lève. Cette purification au sel est aussi simple qu’efficace. Ne négligez pas la puissance de ce protocole qui, fait régulièrement, évitera à bien des énergies négatives de se cristalliser.
  • Placez une géode d’améthyste dans sa chambre.

Conseil n°6 : homéopathie et plantes déshydratées

L’homéopathie est une solution naturelle utilisée dans certains cas pour lutter contre les maux d’enfants : maux de dent, maux de ventre, etc. Cette médecine holistique peut contribuer à une meilleure qualité du sommeil. Les spécialistes recommandent plusieurs catégories de médicaments homéopathiques :

  • Arnica 9 CH pour se calmer avant d’aller au lit et s’endormir plus facilement
  • Arsenica Album 9 CH en cas d’angoisses, de peurs irrationnelles
  • Coffea Cruda 9 CH pour lutter contre les pensées sombres qui envahissent l’esprit et retrouver la sérénité
  • Chamomilla Vulgaris 9 CH pour tous les enfants qui ont peur de se retrouver seuls et qui ont besoin d’être rassurés
  • Lycopodium 9 CH en cas de terreurs nocturnes ou de somnambulisme
  • Kalium Bromatum 9 CH si l’enfant souffre d’énurésie nocturnes (pipi au lit).

Egalement efficaces dans de nombreux cas, les solutions préconisées pour calmer les douleurs dentaires sont Chamomilla 9 CH ou Camilla à diluer dans de l’eau, Belladonna 9 CH ou Arnica Montana en cas de percée d’une dent.

Conseil n°7 : la méditation adaptée aux enfants

Les enfants sont capables de méditer dès le plus jeune âge. Leur imaginaire est très productif et encore bien développé. Ils arrivent à se focaliser sur leur respiration, la vue, le toucher, l’ouïe, etc. Le but est d’inciter le petit à se concentrer sur un de ses sens pour qu’il arrive à lâcher prise sur la réalité et à se détendre profondément. Après un certain nombre de séances avec un thérapeute, il sera capable de renouveler cette expérience seul, presque sans réfléchir. Le but de la méditation est d’aider l’enfant à se débarrasser de ses peurs et de tout ce qui peut encombrer son mental à l’heure du coucher.

Méditation, sophrologie, relaxation pour les enfants: un ouvrage à conseiller en particulier, « J’apaise mon enfant en 5 minutes ! » De Lila Rhiyourhi aux éditions Dangles.

Livre "J'apaise mon enfant en 5 minutes !" couverture

Conseil n°8 : le bain à heures régulières

Bébé prend un bain par jour, toujours à la même température pour son bien-être, pour se relaxer et se débarrasser des tensions. Prendre le bain une heure avant le coucher, juste avant le dernier biberon, permet de le préparer à “faire sa nuit”.

Vous pouvez diffuser une huile essentielle apaisante comme la lavande vraie ou un parfum ayurvédique associant par exemple la bergamote, la fleur d’ylang-ylang et le santal. Cette habitude peut être conservée jusqu’à ce que l’enfant soit suffisamment grand pour se laver seul. Ensuite, ce sera à lui de décider des routines à adopter pour se sentir bien à l’heure du bain.

Le sommeil de l’enfant, et plus précisément du nourrisson, peut aussi être amélioré grâce à de petits massages circulaires sur ses pieds puis en remontant doucement jusqu’à son torse. Ce moment entre maman (ou papa) et bébé reste privilégié.

Conseil n°9 : les exercices à pratiquer pour se fatiguer

C’est bien connu : jouer au grand air fatigue ! De même, réaliser une activité physique plusieurs fois par semaine contribue au bien-être et à la bonne santé physique. Si votre enfant commence tout juste à marcher, emmenez-le au parc pour qu’il se sociabilise et joue avec d’autres enfants. S’il est plus grand, inscrivez-le dans un club sportif en fonction de ses goûts et de ses envies. Vous pouvez aussi aller marcher avec lui et prévoir des activités ludiques en dehors de la maison. En étant calme et détendu, votre enfant sera plus à même de s’endormir facilement.

Si vous ne pouvez pas sortir de chez vous parce qu’il fait mauvais ou que certaines obligations vous en empêchent, sachez qu’il existe des applications en ligne pour faire du fitness, du yoga, renforcer ses muscles ou simplement faire des étirements en suivant les conseils d’un coach virtuel. Dès le plus jeune âge, les exercices en piscine sont aussi sources d’éveil.

Conseil n°10 : éviter le sucre et les sodas

Privilégiez les repas équilibrés, les fruits et les légumes et mangez à heures régulières pour que votre enfant prenne dès le plus jeune âge de bonnes habitudes de vie et de bonnes habitudes alimentaires. Dès que possible, incitez-le à cuisiner avec vous pour qu’il apprécie les bons petits plats et prenne plaisir à mélanger les saveurs et les couleurs. Vous avez tout à gagner en réalisant vos menus à chaque début de semaine. Il vous sera plus facile de varier les plats et d’apporter les vitamines et minéraux essentiels à la croissance et au bon développement de votre enfant.

Les bonbons et autres sucreries, les sodas et boissons énergisantes, notamment à base de caféine, sont particulièrement néfastes à l’organisme de l’enfant. Ces excitants vont empêcher l’endormissement et nuire à la qualité du sommeil. Pensez également à faire attention aux colorants de synthèses présents dans les bombons. Ceux-ci sont particulièrement néfastes et peuvent entrainer des comportements d’hyperactivité chez l’enfant.

Conseil n°11 : prendre soin de ses émotions

Si vous constatez que votre enfant à besoin d’être rassuré en permanence ou qu’il n’arrive pas à se passer de votre présence, programmez un cristal de quartz rose pour qu’il soit apaisé par ses vibrations d’amour qu’il dégage.

Mon conseil d’énergéticien :
Pour favoriser l’harmonie et un bon sommeil dans une chambre d’enfant, évitez les couleurs de la gamme du rouge sur les murs ou sur les draps de lit. Ces couleurs alimente l’énergie du feu et ne sont pas propice à trouver le calme et le repos au moment de l’endormissement.