Sport de haut niveau et adolescence : les risques de burn-out

Comprendre et déceler les risques de burn-out chez l'adolescent sportif de haut niveau. Comment agir en prévention ? Que peuvent faire les parents ?

Introduction

L’adolescent qui pratique un sport de haut niveau doit à la fois gérer ses études et ses entraînements, sa vie sociale et ses compétitions. Il peut arriver qu’à un moment son esprit se rebelle et amène au burn-out.

Cet état, récemment reconnu par les organismes de santé, conjugue une extrême fatigue et une grande détresse psychologique. Selon une étude récente, le burn-out touche environ 5 % des jeunes qui pratiquent un sport de haut-niveau.

Plus globalement, près de 50 % des adolescents se disent constamment sous pression provoquées par un manque de repos et un stress continu.

L’adolescence est une période de la vie complexe, une période où les hormones jouent en plus un grand rôle et ont tendance à s’affoler, provoquant un certain remue-ménage psychologique. En cas de fortes sollicitations, le corps peut s’épuiser et amener à un mal-être général.

Pour comprendre ce phénomène et en détecter les causes, il convient d’écouter le jeune et de revoir en profondeur son rythme de vie. Toutefois, le burn-out peut être évité. Des solutions naturelles de prévention peuvent être adoptées.

Nous allons essayer de vous les exposer et surtout de vous les expliquer.

Sport de haut niveau et adolescence : les risques de burn-out
Sport de haut niveau et adolescence : les risques de burn-out

La situation des jeunes sportifs en France

En France, le statut sport de haut niveau chez les ados est assez réglementé. L’Etat lie des partenariats solides avec les différents organismes : le CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français), les associations et fédérations sportives mais aussi avec les collectivités locales et les acteurs du monde professionnel. Par ce biais, différentes études sont menées par l’Institut de Recherche Biomédicale et épidémiologie du sport (IRMES).

De nombreux progrès ont ainsi été réalisés pour la protection des plus jeunes mais les procédures conseillées ne sont malheureusement pas toujours respectées par les éducateurs. La pression peut provenir de l’école avec une tendance encore plus élevée au burn-out dans les familles aisées qui préconisent, en plus des heures de cours, de l’aide aux devoirs, du soutien scolaire et d’autres méthodes éducatives pesantes pour l’enfant.

Elle peut aussi émaner des parents alors trop exigeants ou de l’adolescent lui-même, pensant qu’il ne pourra pas réussir sa vie sans une discipline de fer.

L’adolescence est un passage obligé entre l’enfance et l’âge adulte. Certaines périodes peuvent être plus délicates que d’autres.

C’est en prenant conscience de ce fait que les psychologues et autres acteurs du monde médical ont commencé à alarmer sur les risques encourus par les jeunes sportifs de haut niveau et sur les conséquences que cela pourrait avoir sur leur vie future.

Selon la discipline et en fonction de l’entraîneur, la fréquence des entraînements peut être très soutenue et les compétitions étalées sur chaque week-end avec très peu de temps de repos.

Dans ces conditions, il peut être difficile de concilier études, vie personnelle d’adolescent avec tout ce que cela implique, santé et performances sportives.

Ce déséquilibre va rapidement prendre de l’ampleur et se traduire par une envie d’abandon, de lâcher-prise total qui va entrer en contradiction avec les obligations ou le désir de gagner du jeune athlète.

Qu’est-ce que le burn-out : signes et symptômes

Le burn-out peut être défini comme un surmenage conduisant à un épuisement physique et mental. Le terme “Burn-out” se rapporte à une bougie qui se consume lentement et qui brûle d’un feu régulier jusqu’à son extinction totale.

La flamme disparaît peu à peu et la mèche se carbonise. Elle devient noire et perd sa splendeur. Ce terme est employé couramment dans le monde professionnel et depuis peu dans le domaine sportif.

En cas de burn-out, le jeune ressent des émotions contraires, de l’anxiété et un déséquilibre se crée. Ses performances commencent par stagner puis diminuent. Il se sent de plus en plus fatigué et le découragement prend le dessus.

Les changements physiques provoqués par la puberté sont un poids supplémentaire qu’il faut aussi assumer. Toute cette pression agit alors sur l’humeur et une certaine déprime, voire dépression, s’installe.

Le burn-out à l’adolescence se traduit le plus souvent par une humeur en berne, de la démotivation et même du désintéressement pour les différentes activités scolaires ou sportives, de l’apathie et un réel manque de dynamisme.

Il est donc possible de parler de burn-out dès que l’adolescent commence à se détacher de son quotidien et ne fait plus face à ses responsabilités.

Le déceler chez l’ado sportif de haut niveau peut prendre du temps car tous ne se confient pas spontanément. Il faut donc impérativement rester attentif aux signes : cela vaut tant pour les parents que pour l’équipe éducative et sportive. Ce trouble peut survenir d’un coup après une période de stress intense.

Deux filles jouent au football

Des solutions pour prévenir et soigner le burn-out

Prévenir le burn-out c’est aussi adopter une bonne hygiène de vie, garantir à son enfant des apports caloriques suffisants pour qu’il est de l’énergie pour toutes ses activités et lui éviter une surcharge de travail.

En lui facilitant le quotidien, ses parents l’aident aussi à réduire sa fatigue : limiter les temps de trajet, entre l’école et le domicile par-exemple, permet à l’adolescent de dormir plus longtemps et de profiter d’un repos bien mérité au calme dans un endroit familier.

Comprenez que s’il doit prendre le car tous les jours à 6 heures du matin pour arriver à 8 heures au lycée et faire à nouveau deux heures de route pour rentrer à son domicile tous les soirs après un entrainement intensif de deux heures et en ayant encore ses devoirs à faire, ses “batteries” se déchargent très vite et que le risque de burn-out est encore plus présent !

L’adolescence est aussi une période de la vie où l’on se plaît à rêver, où des moments doivent être consacrés à son plaisir personnel et à ses autres passions. Lire, faire du dessin, de la peinture, chanter ou jouer d’un instrument de musique, etc. permet de s’évader et de retrouver la sérénité.

Prévenir le burn-out chez l’adolescent

Des méthodes de relaxation, de méditation comme le yoga, le shiatsu la sophrologie ou encore les soins énergétiques peuvent aider à retrouver ses capacités et à se recentrer sur soi-même.

De même, une cure de thalassothérapie ou simplement quelques séances d’hypnose contribuent souvent à un mieux-être.

En parallèle, prendre des compléments alimentaires peut être d’un certain secours. Des variétés de plantes et différents minéraux ont le pouvoir d’agir sur l’esprit. Ainsi, l’aromathérapie, les solutions de phytothérapie et d’homéopathie les plus couramment utilisées pour prévenir le burn-out sont :

  • L’aconit (Aconitum Napellus) et l’élixir d’olive en cas de fatigue généralisée
  • La silice en cas de perte de confiance en soi
  • La Staphysaigre (Staphysagria) si l’on se sent mal dans sa peau, délaissé ou incompris mais aussi si l’on subit de fortes pressions
  • Le Sepia officinalis si l’on est d’humeur morne et que l’on ne ressent aucun désir de faire ses activités du quotidien

Que faire en cas de saturation ?

L’Adolescence se vit différemment selon que l’on est bien accepté et populaire ou au contraire solitaire et peu apprécié par ses camarades. Dans ce dernier cas, la saturation, qui se traduit par un découragement profond puis par un burn-out, peut être encore plus difficile à vivre. Cet état est signe qu’il est temps de changer de direction, de prendre un nouveau tournant pour que son existence reprenne un cours normal.

Lorsque le corps est épuisé, l’esprit ne peut plus suivre et se laisse dériver. En disant stop, l’enfant espère attirer l’attention sur son impossibilité à continuer ainsi.

C’est en cela que le burn-out diffère de la dépression. En effet, dans ce cas précis, l’épuisement est physique, bien avant d’être mental. Le traitement doit prendre en considération ce fait.

En consultant un bon énergéticien magnétiseur, le jeune sportif de haut niveau en situation de burn-out va pouvoir rééquilibrer ses forces vives et trouver de nouveaux buts à sa vie. Il sera alors à même de décider s’il désire continuer la compétition ou faire une pause un certain temps.

Que peuvent faire les parents en complément ?

Pour aider leur ado à ne pas craquer complètement, les parents peuvent lui apporter une aide supplémentaire par le biais de la médecine douce et naturelle.

Habitué à ce genre de cas, le magnétiseur énergéticien peut par exemple exercer ses capacités pour transmettre une énergie positive au jeune pratiquant le sport de haut niveau.

Ce professionnel peut l’aider à prendre conscience de ce qu’il a vécu, de la pression qu’il a subi au quotidien et donc à extérioriser ses ressentis, ses émotions pour mieux les contrôler ensuite. Il va comprendre que le sport de haut niveau qui constitue sa passion a épuisé son corps, qu’il n’a pour le moment plus de réserves mais qu’elles vont se reconstituer progressivement s’il accepte que cela prenne du temps.

Chaque phase de l’adolescence peut amener des maux particuliers qui peuvent compliquer encore la vie du jeune sportif de haut niveau : problèmes de peau (acné), problèmes gynécologiques (règles douloureuses), problèmes hormonaux, problèmes dentaires (dents de sagesse), etc. Le magnétiseur peut également intervenir pour soulager durablement ces douleurs et apporter du réconfort.

Les questions à se poser en tant que parents ?

Les parents ne se rendent pas toujours compte à temps de la détresse de leur enfant. Le voyant motivé, avec une passion, des amis et des notes correctes à l’école, ils ne comprennent pas toujours suffisamment tôt qu’il est au bord de la rupture.

Pratiquer un sport de haut niveau peut lui demander bien plus d’énergie qu’il ne peut en donner mais ce n’est pas pour cela qu’il va en discuter ouvertement avec ses parents, notamment si ce sont ses plus fervents admirateurs.

C’est pourquoi les adultes doivent être attentifs au moindre signe : signe de fatigue ou simplement de lassitude ou de désintéressement, il est primordial de prendre le temps d’observer son enfant et de se poser les bonnes questions :

  • Le jeune fait il un sport de haut niveau pour son épanouissement à lui ou bien pour faire plaisir à l’un de ses parents, à son entraîneur ou pour rester populaire dans son lycée ?
  • Mon fils, ma fille n’a t-elle pas trop d’heures d’entrainement ?
  • L’entraîneur n’est-il pas trop dur avec mon enfant ?
  • A quelles pathologies particulières doit-on faire attention durant l’adolescence ?
  • De quelle façon alléger l’emploi du temps de mon enfant ? Quels sont les moyens dont je dispose pour favoriser le repos de mon ado et comment faire en sorte qu’il récupère plus efficacement de ses journées ?
  • Quels moyens naturels adopter pour que mon enfant se sente bien dans sa peau et heureux ?
  • Existe t-il des solutions pour que mon fils, ma fille reprenne goût à la compétition sans qu’il y ait de pressions de part et d’autre ?

Les magnétiseurs accompagnent parents et enfants dans leur évolution en les écoutant parler de leurs problèmes mais aussi en essayant de les amener sur un terrain de conciliation.

En mettant à profit toute sa sensibilité et son empathie, le professionnel recherche les véritables aspirations de l’adolescent et détermine avec lui ses motivations. Le jeune y voit immédiatement plus clair et arrive à se reconnecter avec son inconscient. Il reprend espoir et se libère de son fardeau.

L’objectif ici est de se rendre compte à son rythme de son propre pouvoir, de sa force intérieure et de sa nature profonde.

L’énergéticien donne enfin des conseils pour récupérer plus vite et dans les meilleures conditions grâce à des gestes simples et une bonne hygiène de vie.

Des enfants courent durant une course